En bon intolérant de tout temps, celui qui se considère comme un bon travailleur exècre ceux qui ne sont pas de sa caste. Et son attitude, mais là comme un bon tolérant qui se respecte, lui permet de se mettre lui-même sur un piédestal au dessus de la société.
Le temps consacré à moult activités n'ayant aucune production matérielle à la clef est pur glandage. Là est la base principale de sa réflexion.
Le bon travailleur passe souvent outre le fait que le but ultime d'une vie est simplement le bonheur (C'est la seule fin en soit) Une curiosité fait que l'adage « l'argent ne fait pas le bonheur » est issu des mêmes cultures faisant l'éloge de la valeur travail.
Qu'on considère le travail comme quelque chose de positif malgré son étymologie, soit. Là n'est pas la question. Le problème réside dans le dénigrement des autres divertissements. Car si le travail n'est plus ce qu'il était pour tout le monde (étymologie toujours), c'est bel et bien un divertissement. Le divertissement ayant pour but d'occulter la médiocrité de la vie.
Celui-ci n'apporte de plus que les autres que la production matérielle. Mais si l'on en croit les discours professés sur l'argent et les matérialistes (pas au sens philosophique, merci) le travail ne vaut guère plus que les autres divertissements.
Alors nous n'en somme qu'à une bande d'élitistes faisant l'autruche face à leurs vies minables dans le trou qu'ils auront jugé le meilleur sur des valeurs discutables.
C'est d'autant plus discutable que lorsque un individu « gagne sa vie » à travers une vocation, sa valeur est tout aussi bien remise en question par le bon travailleur. Non content de cracher sur l'honneur, en tout cas comme il le défini lui, de la personne qui gagne une rétribution matérielle à faire quelque chose d'épanouissant, le bon travailleur ne supporte pas que quelqu'un s'éclate plus que lui dans une activité rémunérée peu ordinaire. Parlez donc des intermittents au bon travailleur… mais le pire, c'est que celui-ci ne supporte pas non plus ceux qui ont un travail de merde plus court que le sien ! Les fonctionnaires en font souvent les frais, car s'il y a les moqueries gentillettes il y a une véritable haine du fonctionnaire, qui prend naissance le plus souvent dans le cœur du bon travailleur, ce qui est tout de même révélateur d'une frustration contradictoire avec tout ce discours sur les bienfaits de « bosser ».
Sois feignant, sois feignant. Tu vivras content !
Sois feignant, sois feignant. Tu vivras longtemps !
Sois feignant, sois feignant. Tu vivras longtemps !
S'il y avait un peuple des bons travailleurs ils seraient ethnophobes.
C'est-à-dire que le bon travailleur est un abruti prétentieux, intolérant, frustré et masochiste qui manque aussi bien de logique dans ses raisonnements que de chemin parcouru vers l'objectif de l'humanité.
Alors le bon travailleur et les autres bonnes gens qui dénigrent Second Life moi je leur pisse à la raie, car comme divertissement sans prendre un shoot d'héroïne il n'existe pas plus efficace.
Second life c'est MAL. Et pourri en plus. Cet aveu te met au niveau d'un skyblog...