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Lundi 27 octobre 2014 à 15:33

Alors que j'allais à l'école avec mon premier cartable Barbie, dans l'Essonne, ma curiosité allait bon train et je dessinai honteusement l'objet de mes interrogations, avant de cacher les preuves de ma déviance infantile sous le matelas.
Et puis un jour (il y a plus de vingt ans) j'ai demandé à mon oncle de me dessiner des couples en plein coït. Oh comme je me souviens de ce moment cocasse de mon enfance, j'étais si ravie que mon tonton accède à ma requête, qu'il ose braver ce tabou ! Ses dessins étaient tellement beaux que je lui en ai demandé plusieurs. Ce fut, l'espace de quelques temps, mon héro !

A présent, mon tonton rage contre la "sexualisation des enfants" en pointant du doigt les cours d'éducation sexuelle dispensés aux enfants de moins de onze ans.

https://scontent-a-fra.xx.fbcdn.net/hphotos-xap1/v/t1.0-9/1461859_930197573675859_6923872699070278835_n.jpg?oh=b656106ccd8f982c132397834bf60f36&oe=54EF075B

Photo tirée de la page facebook "Réveillez-vous enfin"

 

Publié dans Egologie

Mercredi 7 mai 2014 à 13:39

Depuis 2007 je ne suis plus aussi assidue qu'avant en matière de dessin, mais je tente de me dérouiller un peu avec un nouvel outil : la palette graphique. J'ai repris hier une vieille illustration faite avec PAINT quand j'étais lycéenne, en me disant que ça serait plus positif de redessiner MES trucs que de faire des FanArts. Bref... PAINT n'est plus un de mes logiciels de dessin préférés depuis Windows 7, mais je continue de l'utiliser dès que je veux faire un Concept Art déclinable rapidement. C'est "pratique". Pour tout le reste, il y a GIMP, parce que je n'ai pas Eurocard Mastercard. Et le piratage, c'est MAL.

http://samantha.c4.cowblog.fr/images/Luceevolution.png
 

Je me demande quand même s'il y a beaucoup de particuliers qui achètent les logiciels Adobe,

Publié dans Psychoses

Lundi 22 juillet 2013 à 15:15

Choco Tutti, élu produit de l'année (Grand Prix Marketting Innovation 2013) "Tiens une nouvelle imitation de YES, testons ce truc !"

http://samantha.c4.cowblog.fr/images/photos/1001110.jpg
La blague, c'est que tous les six gâteaux sont encore dans la boîte. Que ce soit en longueur ou en largeur l'emballage est surdimensionné. Et en plus, c'est même pas bon.

Par contre je n'ai toujours pas compris où était l'innovation marketting.

Publié dans Hémorroïdes

Vendredi 7 juin 2013 à 14:50

Il fut un moment pendant lequel on a cru que les égyptiens se déplaçaient comme des crabes. Selon la même objectivité archéologique, peut-on croire que des femmes se promenaient vraiment la poitrine au vent durant l'antiquité au nord comme au sud de la Méditerranée ?
Bien sûr que non, malheureux ! N'importe quel œil un tant soit peu clairvoyant reconnaitra que les individus ayant témoigné de ces époques ne voyaient jamais plus de chaire que strictement nécessaire. La preuve en est que tous les sculpteurs antiques n'ont dû avoir qu'un seul modèle dans toute leur carrière. Mention toute particulière aux peintres du moyen-âge qui ont battu des records dans la représentation aveugle du corps humain. Un peu comme leur médecine. Mais malgré tout nous avons cru, bêtement qui plus est, qu'il est naturel (probablement à cause de philosophes aux idées douteuses) d'évoluer en se parant de nudité. N'importe quoi ! Heureusement qu'un rappel à l'ordre se fait sentir de nos jours. Souvenez vous de la tragédie, quand dans les années soixante des provocatrices brûlaient leurs soutien-gorges. Souvenez vous il y a vingt ans quand on voyait des corps nus partout aux grandes heures de diffusion et qu'on n'y voyait aucun mal. Souvenez vous je vous dis ! Oui, voilà, rappelez vous de la manifestation du monstre à deux têtes, libéré à mesure que l'épiderme reste à l'air libre, réveillé par le soleil. Qui sait de quoi peut-il être capable... La civilisation humaine œuvre depuis des siècles et des siècles pour contenir la Bête, alors ne laissons pas quelques allumées des mamelons ruiner l'humanité.

Quoi, vous avez cru que les seins étaient cachés parce qu'ils sont obscènes ? Allons, allons... dès qu'on prend l'habitude de cacher une partie du corps, on l'érotise à outrance.

Publié dans Hémorroïdes

Vendredi 8 mars 2013 à 17:26

Gualdtieri était un jeune Marquis passant ses journées à la chasse. Evidemment, cette vie idéale ne pouvait pas durer. Tout le monde l'emmerdait pour qu'il fonde une famille. Comme s'il pouvait mourir du jour au lendemain, ha !

Peut-être lassé par ce harcèlement, Gualdtieri céda sous la pression populaire et décida de philosopher en choisissant la fille d'un fermier pour épouse.
Et Griselda, puisqu'apparemment c'était son prénom, ne trouva pas de réponse plus adéquat que d'accepter.

Même si la noblesse de Gualdtieri ne l'aura pas empêché d'humilier en public la jeune femme déjà une fois, pour la forme.

Ainsi mariée au Marquis, la fille de fermier ne tarda pas à mettre au monde une fille, et quelques années plus tard un fils.
A chaque fois Gualdtieri estima qu'il valait mieux les tuer.
Et Griselda ne trouva pas de réponse plus adéquat que d'accepter.

Même si quand même, faudrait pas oublier que ce qu'on demandait au Marquis à la base, ce n'était pas d'avoir des gosses pour les jeter au fond d'un lac.

Toujours pas convaincu d'être suffisamment satisfait, Gualdtieri annonça à tout le monde qu'il avait obtenu du Pape le droit de répudier sa femme.
Et Griselda ne trouva pas de réponse plus adéquat que d'accepter.

Si même le Pape trouve qu'il y a à redire sur tout cela, alors autant retourner à la ferme.

Gualdtieri annonce donc qu'il se remariera avec une femme convenable, puisqu'il le doit, afin d'avoir un héritier digne de ce nom.
Et Griselda ? Et bien, comme d'habitude...

Et là même le petit peuple commençait à sérieusement s'indigner, parce que franchement faut pas déconner !

Le Marquis de Saluzzo demande à Griselda de s'occuper des préparatifs de son prochain mariage.
Et bien sûr, Griselda s'exécute.

Et même si le bon sens en aurait voulu autrement, on n'est plus à ça près.

Arrive donc la jeune fille de douze ans présentée comme la future Marquise de Saluzzo, accompagnée de son petit frère de six ans.
Et là enfin, Griselda demande au moins au Marquis d'être un peu plus sympa avec sa prochaine épouse.

Et quand bien même on pourrait faire durer le plaisir, Gualdtieri ne tient plus et sous couvert de délivrer une grande morale au monde sur la bonne façon de traiter les femmes, avoue enfin qu'il a menti sur le sort de ses enfants et de son mariage, et dévoile toute cette mascarade.

Texte détourné de l'œuvre moralement pas très claire de Giovanni Boccaccio, lisible dans le Décaméron.

Publié dans Hémorroïdes

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