Alléluia, les soldes s'achèvent et la collection printemps été 2008 arrive. Les thons rétro et les inspirations qui tiennent plus du recyclage sont naturellement - autrement dit de façon cyclique - au rendez-vous. Les corsets continuent leur great come back, étant le must de la féminité en matière de lingerie et non plus l'accessoire de la gothouffe vulgaire. Merci tout de même à elle de lui avoir autant facilité ce grand retour. Elle peut maintenant se reposer et transmettre ses bracelets à piques à son petit frère emo. La tendance rock est toujours à jour. Et tout le monde sait bien que Les Furieux (nid de pétasses à frange) est un bar rock...
Mais que devient notre pouffe fashion dans tout ça ?
Elle paye toujours son déhanché de gourdasse devant sa glace pour se prendre en photo avec son téléphone qu'elle vient de changer avec ses points, le tout dans sa parure de pétasse soigneusement élaborée.
Elle croit toujours que ses fringues font d'elle quelqu'un de distingué. Dommage qu'avec ça elle se permette d'agir comme une sombre connasse décérébrée.
Elle n'a toujours pas appris l'art et la manière de se tartiner correctement la gueule avec son gloss gluant et ses autres cosmétiques volés à Monoprix.
Elle se prend toujours pour une diva des temps modernes ayant la force et la beauté de la jeunesse avec son acnée débordante de son fond de teint bon marché. Elle se prédestine à devenir la dernière des vieilles peaux ayant autant de profondeur que de beauté extérieure.
Elle s'achète toujours des fringues de merde dernière saison qu'elle devra jeter après trois mois parce qu'avec son petit budget de lolita elle ne peut se payer le luxe (et surtout la qualité) des grands couturiers.
Elle explose toujours son forfait pour parler de mecs insignifiants et de filles qu'elle méprise avec ses clones pendant des heures.
Elle est toujours au régime, et consacrer son énergie à orner et soigner son anatomie lui permet au moins de cacher à la face du monde et à sa conscience sa propre face, car n'oublions pas que la fashion a bien souvent une sale gueule.
Elle râle toujours parce qu'elle vient de se faire voler son lecteur MP3/portable/sac/cerveau dans le RER...
Elle est toujours dite fashion mais est tout de même plus conne qu'autre chose.
Finalement la mode, je ne vois pas pourquoi on en parle chaque année comme un débarquement salvateur de nouveautés, après avoir tenté sauvagement de vider les anciens stocks. Question vestimentaire révolutionnaire, à part l'arrivée de la mini jupe on n'a eu que l'arrivée de l'armée américaine pendant la deuxième guerre mondiale. Ça a changé nos grands-parents des uniformes de la guerre de 14-18...
Lundi 4 février 2008 à 20:20
Commentaires
Par Lundi 4 février 2008 à 22:46
le Hahahaha !
Par Lundi 4 février 2008 à 23:43
le Tiens ! Voilà qu'on parle chiffons maintenant (et comment!).
Par Mardi 5 février 2008 à 11:24
le Moi j'ai même pas eu l'occasion d'en faire des soldes, OUIIIIIIIIIIIIIIn
Par Mercredi 6 février 2008 à 19:28
le Le mépris est laid.
Par Mercredi 6 février 2008 à 22:58
le Ça ne vaut pas que pour la France !
Par Mercredi 6 février 2008 à 23:56
le Par Dieu parle le Mercredi 6 Février 2008 à 19:28
Le mépris est laid.
La mégalomanie est pire.
Le mépris est laid.
La mégalomanie est pire.
Par Dimanche 10 février 2008 à 10:18
le MDr j'adore comment est décrite la Fashion, c'est trop vraie tout ce qui est dit!
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Bon, évidement, encore eut-il fallu qu'il y ait quelque substance à lobotomiser.