Aujourd'hui j'ai eu la surprise - et lorsque j'évoque ma stupeur je ne mesure pas l'étendue de cet euphémisme - de recevoir des fleurs. Moi, rendons-nous compte de l'évènement, j'ai reçu des fleurs.
Et malgré l'étendue de ma courtoisie, de ma générosité, et j'en passe... ce n'était pas une couronne. Juste un bouquet de roses rouges et blanches.
Pureté d'un amour passionné (platonique)
Merci pour ces quelques fleurs.
Et malgré l'étendue de ma courtoisie, de ma générosité, et j'en passe... ce n'était pas une couronne. Juste un bouquet de roses rouges et blanches.
Pureté d'un amour passionné (platonique)
Merci pour ces quelques fleurs.
Toutefois, je ne peux me contenter de remercier l'expéditeur de ces plantes qui sont maintenant en train de se décomposer sur un fond d'eau d'un bac en plastique ayant pour vocation première d'être une poubelle.
Il y a quelque chose de sordide dans tout ceci. Je laisse aux éclairés le soin d'apprécier le dérisoire - comme dirait demon, le rire est la politesse du désespoir - que dis-je, le pathétique de la situation. Moi qui ne devrais recevoir de fleurs de personne, et encore moins de cette personne... et encore, je n'étalerai pas le contexte de cet évènement, après lequel mon généreux donateur pris bien soin de me parler comme à un mollusque perdu dans la chaine de l'évolution. Mais après tout, ne conseille-t-on pas de dire les choses avec des fleurs ? Des roses qui plus est, comme si le simple envoi de fleurs ne faisait pas assez psychopathe frustré...
Pour ma part je communique les choses aussi pitoyablement : avec un putain de clavier. Mes touches sont comme ces bouquets composés, mais délivrent un message bien moins subjectif, à savoir que tes quatre blanches et cinq rouges je te les ferai bouffer si je pouvais.
Putain de merde...