Vendredi 12 mai 2006 à 20:55
Tout commença par un obscur mal de gorge mercredi soir. Remarquant que celui-ci était plutôt douteux, je décida de consulter un médecin au plus tôt, et pris donc rendez-vous le lendemain matin [date à laquelle je commença à cracher quelques gnomes, et ressenti les douloureux effets d'un léger rhume, en plus d'une migraine constante] pour consulter un docteur en médecine ce vendredi 12 mai 2006.
Quand je vais chez ce médecin, ce qui se produit très rarement (d'habitude quand je suis malade je ne m'inquiète de rien et attend que ça passe tout seul) celui-ci me fait toujours quelques remarques sur mon état psychologique [en plus de la remarque sur le fait que ça faisait un an que je ne l'avais pas consulté] me demande si je suis certaine que tout va bien, comment cela se passe avec ma famille… il y a des personnes comme ça qui captent mieux que d'autres les panneaux « troubles d'ordre mentaux » clignotants au dessus de nos têtes.
Après constat des symptômes, écoute de la respiration, le médecin jubila en trouvant la clef de l'énigme pathologique, tel quelqu'un approchant de la fin d'une équation à 3 inconnus. En quelques vérifications sur l'état de mes ganglions, des douleurs au niveau de ma carrosserie faciale et de l'état de ma gorge, le verdict tomba, et je ne passa pas le contrôle technique. En plus de la vermine, je semble avoir une malformation de la thyroïde. Oui c'est comme chez le garagiste, on vient pour un rhum ou une angine et on repart avec un traitement de 21 grammes d'antibiotiques, la traditionnelle carbocistéine (et j'en passe sur la liste des traitements) une découverte inhabituelle sur votre constitution anatomique et la certitude que vous n'avez pas l'air en bon état psychique.
Quoique pour une catégorie de personnes, c'est l'inverse : ils viennent pour une pneumonie cancéreuse du sida et repartent avec un traitement pour la bronchite.
J'a précisé la quantité d'antibiotiques que je vais devoir prendre car dans un premier temps j'ai halluciné devant le nombre de boites qu'on m'a vendu à la pharmacie [ces temples du médicament bourrés de produits minceur et anti-cellulite] puis devant la taille des comprimés une fois arrivée chez moi.
Sur ces quelques mots résumant les débuts d'une sinusite maxillaire, je vais maintenant lire attentivement les notices de ces traitements afin de savoir s'il est raisonnable de me bourrer la gueule afin d'oublier tout ça.
PS: A priori je peux, et ceci est vraiment une bonne nouvelle, vu à quel point lire les listes des effets gênants/indésirables éventuels est déprimant (enfin ce n'est pas un problème si on ne prend pas d'antidépresseur d'après ces notices)
PPS: Damien tu vas être contant, ce traitement a de grandes chances de me provoquer une mycose vaginale (en plus de tout un tas de choses réjouissantes d'ordre cutané)
Quand je vais chez ce médecin, ce qui se produit très rarement (d'habitude quand je suis malade je ne m'inquiète de rien et attend que ça passe tout seul) celui-ci me fait toujours quelques remarques sur mon état psychologique [en plus de la remarque sur le fait que ça faisait un an que je ne l'avais pas consulté] me demande si je suis certaine que tout va bien, comment cela se passe avec ma famille… il y a des personnes comme ça qui captent mieux que d'autres les panneaux « troubles d'ordre mentaux » clignotants au dessus de nos têtes.
Après constat des symptômes, écoute de la respiration, le médecin jubila en trouvant la clef de l'énigme pathologique, tel quelqu'un approchant de la fin d'une équation à 3 inconnus. En quelques vérifications sur l'état de mes ganglions, des douleurs au niveau de ma carrosserie faciale et de l'état de ma gorge, le verdict tomba, et je ne passa pas le contrôle technique. En plus de la vermine, je semble avoir une malformation de la thyroïde. Oui c'est comme chez le garagiste, on vient pour un rhum ou une angine et on repart avec un traitement de 21 grammes d'antibiotiques, la traditionnelle carbocistéine (et j'en passe sur la liste des traitements) une découverte inhabituelle sur votre constitution anatomique et la certitude que vous n'avez pas l'air en bon état psychique.
Quoique pour une catégorie de personnes, c'est l'inverse : ils viennent pour une pneumonie cancéreuse du sida et repartent avec un traitement pour la bronchite.
J'a précisé la quantité d'antibiotiques que je vais devoir prendre car dans un premier temps j'ai halluciné devant le nombre de boites qu'on m'a vendu à la pharmacie [ces temples du médicament bourrés de produits minceur et anti-cellulite] puis devant la taille des comprimés une fois arrivée chez moi.
Sur ces quelques mots résumant les débuts d'une sinusite maxillaire, je vais maintenant lire attentivement les notices de ces traitements afin de savoir s'il est raisonnable de me bourrer la gueule afin d'oublier tout ça.
PS: A priori je peux, et ceci est vraiment une bonne nouvelle, vu à quel point lire les listes des effets gênants/indésirables éventuels est déprimant (enfin ce n'est pas un problème si on ne prend pas d'antidépresseur d'après ces notices)
PPS: Damien tu vas être contant, ce traitement a de grandes chances de me provoquer une mycose vaginale (en plus de tout un tas de choses réjouissantes d'ordre cutané)
Publié dans Egologie
Jeudi 11 mai 2006 à 14:07
... et en plus je commence cracher des choses pas très sympathiques.
Publié dans Egologie
Vendredi 5 mai 2006 à 10:57
Ce matin j'ai perdu tout espoir. Ma vie vient de s'écrouler dans un gouffre. Hier j'ai fais une bêtise. Je m'en veux c'est terrible. J'ai perdu la seule chose qui ai encore un tant soit peu de valeur pour moi (non pas ma dignité, je l'ai perdu en octobre 2003 celle-la) Maintenant il ne me reste plus qu'à me laisser me décomposer en attendant un miracle. Ce matin j'ai découvert que j'avais perdu un être cher. J'ai perdu quelqu'un qui m'a toujours accompagné dans les pires moments comme les meilleurs. Un compagnon de route en somme. Je sais que cette perte va être désastreuse pour moi. Il fallait que j'évacue, en parler à mon entourage me parait inconcevable. Alors j'en parle ici, lieu de débauche exhibitionniste où on peut vomir ses malheurs sans retenue sans aucune indécence… de toutes façons personne n'en a réellement à foutre de ce qu'il se passe. Qu'est-ce que ça changera pour vous qu'un inconnu de l'autre coté de l'écran disparaisse ? Ça arrive tous les jours, la vie continue… la mienne vient d'être amputée.
Publié dans Egologie
Samedi 22 avril 2006 à 20:51
Parfois on aimerait être aussi armé que notre colère l'est...
Mais pourquoi tant de haine? Oh trois fois rien, je viens de croiser la dernière personne que je souhaite voir en vie (et intacte) sur cette planète.
Mais pourquoi tant de haine? Oh trois fois rien, je viens de croiser la dernière personne que je souhaite voir en vie (et intacte) sur cette planète.
Publié dans Egologie