As I am contemplating my almost failed guild's project's forum, mes yeux tombent sur la phrase la plus ridicule de la soirée. Ricanant d'abord, je me demande comment je n'ai pas mis le doigt dessus plus tôt.
« Absences : Quelque chose d'imprévu ? Pensez à nous prévenir. »
Prévenir l'imprévisible. That is beyond Murphy's Law, no ? Est-ce aussi ridicule que de dire « au jour d'aujourd'hui » au lieu de l'expression « à ce jour » ?
Ici s'ouvre une possibilité d'étude linguistique. Le mot (ou verbe) indique plusieurs actions intéressantes, comme empêcher, informer voir alerter. L'im-pré-vu lui, est typiquement construit pour indiquer ce qui n'est pas visible à l'avance. En trois syllabes seulement. Le code fonctionne. C'est beau, je suis émue par l'efficacité de la langue française, et ses nombreuses racines.
Non parce que concrètement, des milliers de personnes ont dû mourir prématurément dans le processus d'évolution culturelle. Les assimilations, tout ça toussa. Et comment dire... ça a dû être intéressant de voir des gens se réunir pour décider d'instaurer l'orthographe. Probablement après en avoir eu marre de se demander si tel ou tel homophone désignait tel ou tel mot. Règlementer le code pour le rendre plus efficace fut une bonne chose, même du seul point de vue où cela force l'activité cérébrale. Les soviétiques ont dû le comprendre avant de simplifier le Russe afin d'abrutir la population. Amusant qu'on fasse pareil en France, en balayant quelques malheureux accents circonflexe et autre particularités que certains considèrent comme une pseudo richesse. L'air de rien cela devait être aussi utile pour l'esprit que d'apprendre n'importe quelle table de multiplication, partition musicale, poème inintéressant et cetera. Et apprendre les langues mortes du bassin méditerranéen et les autres autant que possible, l'Histoire ou ce qu'on peut bien retenir de la géopolitique et des intrigues qui ont autant marqué leurs suites que la loi Salique est une cicatrice sur les mentalités parmi tant d'autres.
Too bad I couldn't get what all this grammar stuff was about when I was six years old. Et dire que des membres de ma famille nourrissent l'idée horripilante que je n'ai pas voulu poursuivre des études supérieures. Forcement, c'est une conclusion facile.
J'aurai dû prévoir tout cela.
Lundi 14 novembre 2011 à 21:22
Publié dans Hémorragie cérébrale
Commentaires
Par http://www.giuseppecionfoli.it le Samedi 24 janvier 2015 à 3:17
Basculant entre le désarroi et la réalisation cynique que cela ne peut pas être étonnant, j'apprends qu'un des succès littéraires de 2011 est une œuvre érotique rédigée par un auteur à la prose douteuse.
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