Il se peut que vous n'ayez jamais entendu parler de tout ceci, pour des raisons qui vont se révéler par la suite. Tout ceci ne relève d'aucune fiction, contrairement à ce que voudrait vous faire croire la communauté scientifique, corrompue depuis longtemps par les hautes instances du monde. Voici donc l'histoire de la civilisation du pingouin saharien.
Le pingouin saharien Alcidae sablus, lointain ancêtre du pingouin Alca torda, était une espèce méconnue des cryptozoologues jusqu'à ces derniers mois.
C'est lors d'une expédition de touristes qu'une personne (qui gardera l'anonymat dans ce récit pour des raisons de sécurité lié au fait que [censuré] a pris le contrôle de la zone et mis sous silence tous les témoins de la scène) découvrit au milieu des dunes de sable ensablées quelque chose d'étrangement inhabituel… les vestiges d'un temple en ruine pointaient sous le sable brûlant du désert aride !!
En quelques semaines de travaux archéologiques le temple fut désenseveli. On découvrit sur ses murs des peintures étonnantes d'une civilisation animale encore inconnue ! D'après ces fresques, ces créatures analogues aux oiseaux arctiques semblaient peupler cette région du temps où elle était encore verdoyante, bien avant l'apparition des premiers hommes !
Incroyable n'est-ce pas ? Et pourtant tout cela est bien réel… des pingouins ont bien foulé le territoire saharien !
Haut d'environs 250 cm, le pingouin saharien avait comme tous les membres de la famille Alcidae a un bec courbé, des palmes et un plumage noir et blanc. La particularité de cet oiseau par rapport à ses descendant est que celui-ci ne vivait pas en milieu marin polaire, mais peuplait des rives d'eau douce et la verdure abondante de ce que fut cet espace connu sous le nom de Sahara. On pense également que cet Alcidae avait la particularité de savoir voler… mais ceci n'est que pure spéculation.
Les pingouins sahariens vivaient en communauté pacifique dans un système politique matriarcale. De façon similaire aux troupeaux d'éléphants, c'est la femelle la plus âgée qui dominait la communauté. Celle-ci organisait la vie sociale du groupe, le protection des jeunes, ainsi que bien d'autres taches, comme l'invasion du monde et les génocides des autres espèces animales dont elles prenaient les territoires, comme les amurosaurus nains dont la présence territoriale était fortement ostentatoire à l'équilibre moral de nos chers pingouins sahariens… vous n'avez jamais entendu parler des amurosaurus nains ? C'est normal, ils ont été exterminés jusqu'à la dernière trace. Ainsi les pingouins sahariens ont pu vivre en paix durant plusieurs millénaires, profitant de l'ombre du soleil pour mener une vie paisible animée par les traditionnels carnages ethniques joviales et ludiques.
La vie du pingouin saharien était belle et frivole. Dès la sortie de l'œuf, le jeune pingouin saharien était pris en charge dans une garderie commune sous la charge de l'élite des femelles qui avaient passé l'age d'avoir pour charge la pêche et la colonisation de nouveaux territoires. C'est donc sous l'aile de vieilles crevures gâteuses que les jeunes apprenaient les rudiments de la vie, l'art du mépris ethnocentriste, comment préparer des sardines équatoriales à l'huile de conifère, et comment bien dépecer un amurosaurus nain dans les règles de l'art.
Les pingouins sahariens se réunissaient régulièrement entre deux holocaustes dans des locaux et temples où ils consacraient leur temps à festoyer, à se goinfrer dans des orgies gargantuesques, et à philosopher sur le sens de la vie, et s'entendaient toujours sur le fait qu'une entité supérieure invisible omnisciente et omnipotente avait créé ce monde pour que les pingouins sahariens le gouvernent et le façonnent selon leur bon plaisir.
Il arrivait parfois que pendant ces réunions certains pingouins proposent de modifier leur mode de vie. Ces esprits égarés enduraient alors le courroux d'une société qui se dit parfaite et exemplaire. Ceux-ci étaient très justement molestés puis bannis du territoire sous peine de mort, et condamnés à fuir constamment les migrations des pingouins sahariens dans des territoires hostiles où ils n'avaient aucune chance de survie. Ces troubleurs d'éthique l'auront bien cherché !
Malheureusement la femelle dominante était souvent sénile. Alors que le désert commençait à s'étendre sur leurs terres, poussant les pingouins à migrer vers de nouveaux territoires toujours occupés par de viles créatures barbares à qui il fallait absolument apporter la culture… le dépeçage, Kinder Pigoui, la sage de la troupe dont la sagesse égalait sa jeunesse disparue, pris la décision de reprendre les territoires délaissés par les pingouins car nouvellement désertiques, et repris par de la vermine, des êtres infâmes qui ne devraient pas souiller les nobles territoires des pingouins sahariens, abandonnés certes, mais quand même ! Quelle arrogance tout de même !!!
Le dernier age des pingouins sahariens fut donc occupé par la surveillance d'un trop vaste territoire aride qu'ils devaient sans cesse reprendre à de viles créatures toujours plus agressives due au soleil frappant un peu plus tous les jours et l'accroissement du manque de nourriture et d'eau. Une question d'honneur motivait générations après générations les pingouins sahariens à rester sur leurs anciennes conquêtes. De plus en plus de pingouins sahariens s'insurgèrent et furent bannis. Ceux-ci prirent la route des mers antarctiques, où ils firent perdurer l'espèce sous diverses mutations. Quant aux pingouins sahariens qui restèrent tel un capitaine sur son navire sombrant dans les abîmes de l'océan sur leurs colonies, ils manquèrent de plus en plus d'eau et de nourriture.
La population s'amenuisait à force de désertassions, cependant il n'y avait jamais assez d'aliment pour combler les habitudes gastronomiques de ce noble oiseau. Il fut donc décidé par les anciennes de consommer les œufs. Cela marcha quelques années, jusqu'à ce que les femelles restantes soient toutes ménopausées. Ce après quoi il fut décider de manger les mâles, qui de toutes façons n'ont jamais servi à grand-chose dans cette société.
Quand il ne resta plus que quelques anciennes, et plus rien autour que du sable, on se mit à méditer à nouveau sur le sens de la vie. Elles conclurent une fois de plus qu'une entité invisible omnipotente et omnisciente était à l'origine de toute chose, de leur volonté et de leurs choix. Que cette volonté supérieure avait tout organisé depuis les tout débuts, de leur apparition sur cette terre à leur disparition. Tout s'éclairci enfin, le Grand Pingouin Cosmique rappelait enfin ses fidèles à lui. Et elles moururent heureuses et n'eurent plus de descendance.
Maintenant vous savez la vérité. Pour des raisons de sécurité, vous devez maintenant vous suicider de la manière qui vous conviendra le mieux.
Lundi 3 avril 2006 à 13:16
Publié dans Hémorroïdes
Commentaires
Par lilith.in.moOn le Lundi 3 avril 2006 à 13:21
Et bah à coté de ça, mon p'tit texte, c'est vraiment de la merde ^^
Par le Lundi 3 avril 2006 à 13:39
'tain! C'est que t'as bien construit ton histoire! :)
Enfin si je vois un jour un pingouin de 250cm je me barre en courant! ^^
PS : Imaginez Jeanne Calmant dirigeant le monde... -_-°
Enfin si je vois un jour un pingouin de 250cm je me barre en courant! ^^
PS : Imaginez Jeanne Calmant dirigeant le monde... -_-°
Par le Lundi 3 avril 2006 à 14:22
T'es vraiment grave gothopouffe... (l)
Par le Lundi 3 avril 2006 à 15:10
Waaaah ! *_*
Par le Lundi 3 avril 2006 à 18:35
ca fait longtemps que je me m'etait pas taper un article aussi long et aussi excellent ..
Par le Lundi 3 avril 2006 à 20:34
là concurrence est rude punaise
Par le Lundi 3 avril 2006 à 22:16
lalaaaaaaa le plagiat de nicotine requiem !
Par le Lundi 3 avril 2006 à 22:18
Plait-il?
Par le Mardi 4 avril 2006 à 0:02
Je suis le juge et il n'y a aucun plagiat dans ce texte par rapport à celui de Nicotin-Requiem!
Les mauvaises langues feraient mieux de lécher un peu plus le cul de leur propriétaire, ça lui détendrait peut-être un peu l'anus!
Les mauvaises langues feraient mieux de lécher un peu plus le cul de leur propriétaire, ça lui détendrait peut-être un peu l'anus!
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