- FB : […] Bref, ne perdons pas de temps, ce n'est pas que je sois pressée à cause des 457 autres chiards à aller voir mais je me sent mal à l'aise chez vous. Comment s'appelle-t-elle ?
- V : Niurf.
- FB : Niurf ?
- V : On hésitait entre Niarf et Gnurf avec son père alors on l'a appelé Niurf.
- FB : …
La fée repris ses esprits et se dit qu'un don de type classique, beauté physique, voix digne de la Star Ac' ou tout autre connerie habituelle ne convenait pas à la situation. Cet enfant allait vraiment en chier dans la vie. Il fallait un don en béton armé.
Toujours est-il que V étant athée convaincue intégriste intolérante et totalement anticléricale, elle était absolument contre le fait que la chaire de sa chaire ait un quelconque rapport avec les pratiques ésotérique des services sociaux. Et ce n'est pas parce qu'elle soutirait l'argent de pauvres adolescents en détresse (cérébrale) à travers sa secte qu'elle allait laisser sa progéniture patauger dans la fange religieuse aussi facilement. Et puis comme on le sait tous, les enfants de la DASS ne tournent pas plus à la faveur générale qu'à leur propre bien.
Et là, c'est la drame…
La porte est frappée une nouvelle fois, mais de façon lente et sinistre.
Elle s'ouvre sur une sombre créature obscure et ténébreuse. Son regard luis de perversité, son teint contraste paradoxalement par sa couleur macabre avec le reste de son aspect maléfique, et sa bouche vampirique exprime qu'il faut se magner le cul si elles ne veulent pas arriver en retard à leur séance hebdomadaire des obsédés sexuels anonymes.
Sur ces mots V décida d'aller chercher la poche de tissus imprimé militaire moche qui lui servait de sac, car sortir de chez soit sans son tas de merde concentré dans un sac à main à la con, c'est MAL !
La créature de l'encadrement de la porte, c'est-à-dire Morwen, s'était éloignée de l'antre de V pour rejoindre la route. C'est donc dans la plus grande inconscience que V laissa son enfant seul avec la fée…