Voilà une tradition d'autant plus débile qu'on en a perdu l'origine. Il parait qu'aujourd'hui c'est la Saint Valentin, la fête d'un type qui n'a à priori rien à voir avec celle à laquelle on l'accroche. Quoi d'étonnant de toutes façons, après avoir lu l'article {38} vous devriez bien savoir que le sentiment amoureux vous vaudra la damnation. Et de toutes façons notre fête des fiancés est aussi abjecte que Noël (ouais j'ai l'esprit contestataire de merde, à la différence près que je me fout de l'aspect commercial, c'est l'aspect chrétien hypocrite de merde que je vomis) Et tout comme ce gouffre à fric ayant réduit les lutins en esclavage, la fête de Cupide Don prend ses racines oubliées dans des traditions païennes dont plus personne n'a rien à branler, quoiqu'en cette journée Cul Pidon en fait fourrer à la pelle.
    Ne croyez pas que je crache sur la Saint Valentin parce que je suis aigrie ou parce que je suis furieuse d'endurer ce festival de la prostitution emballé dans la niaiserie toute seule. Dire du mal de la consécration du 14 février me gonfle, comme lire tous les articles monstrueusement aussi pertinents qu'élaborés qui sont publiés à l'occasion de chaque fête importante - Pâque suivra quand on aura enfin des clodos déguisés en lapins dans les centres commerciaux pour poser en photo avec les enfants - de notre calendrier La Poste. Mais je me suis tout de même fait le maillot par esprit de solidarité avec toutes ces gourdasses qui espèrent suivre la tradition avec la même perfection dont certaines rêvent avec utopie pour le plus beau jour de leur vie: leurs mariages de merde.
    Parlons plutôt cadeau, puisque c'est bien de ça qu'il s'agit. Dans notre bon vieux couple hétérosexuel - du moins quand l'un des partenaires que l'on ne citera pas n'a pas la délicatesse de rompre deux jours avant pour se remettre en couple après la date fatidique dans le but de faire des économies - c'est toujours vers l'individu mâle qu'on se tourne pour y voir la responsabilité de faire un cadeau (même si sa partenaire est aussi supposée y mettre de sa poche dans ce domaine) d'offrir le restaurant, de choisir le programme romantique dont l'individu femelle rêve. Qu'en est-il du couple homosexuel ? Est-ce que l'un des partenaires (ou les deux) va s'offrir une tenue froufroutante pour faire cadeau de son cul ? (après avoir reçu son collier à cœurs) Saint Valentin, fête du pognon pour les fleuristes, bijoutiers et chocolatiers... Heureusement qu'aux États-Unis on fête l'amour pour tous, y compris les amis (ça augmente le chiffre d'affaire) comme ça tout le monde peut se sentir con-cerné par tous ces anges en plastique qui montrent leurs fesses. Fête à la con... demain sera un autre jour: la célébration des "qu'est-ce qu'on t'a offert pour la Saint Valentin?" car rien de tel que le plaisir d'offrir sa personne pour une tradition aussi débile que la journée de la femme.

Bonus spécial 14 février :


Voilà, toi aussi tu viens d'avoir ton super cadeau de la Saint Valentin. Et toi qu'as-tu offert pour avoir la conscience tranquille ?

Je me demande... les savonnettes qu'on donnait aux déportés avant de les envoyer dans les chambres à gaz... c'était du savon à base de juif ?

    Non je ne vais pas vous parler de l'interdiction de fumer dans les lieux publics bande de pollueurs, mais bien de dépendance il est vrai. Sans parler de nymphomanie, qui n'a pas grand chose à voir avec le plaisir sexuel, parlons un peu de la dépendance à l'amour. Et d'autres choses évidemment, parce qu'il n'y a pas que l'amour dans la vie, il y a la mort aussi.

    Depuis bien longtemps je soutiens une vision peu romantique du sentiment amoureux (et je vous emmerde) à savoir que celui-ci dépend de la diffusion d'hormones. Nous savons déjà (du moins c'est une façon d'énoncer la chose, ce que nous savons vraiment c'est que vous n'êtes pour la grande majorité qu'une sacrée bande d'incultes) que lors de l'orgasme masculin (éjaculation comprise ou non) une forte dose d'endorphine est diffusée dans le cerveau, ce qui explique ce besoin de dormir si déroutant pour les partenaires féminines en manque de câlins. Chose amusante, cette hormone agit dans la même zone que la cocaïne.
D'autres hormones jouent dans la grande parade des sentiments. Prenons la dopamine, dont on peut aisément déclencher la diffusion par la prise de chocolat - ce qui est pratique lors d'une rupture, celle-ci agissant parfois comme un bad trip - ainsi que l'ocytocine. Retenez bien ce nom, c'est cette substance qui donne tout l'intérêt de la vie sociale et amoureuse (les sentiments sont des profits matériels. Et ouais) vie amoureuse qui se ternit en moyenne au bout de trois ans (et la vie sexuelle trois fois plus vite) après une longue promenade dans une gondole imaginaire où on ne pouvait se passer de sa dose  d'être aimé. Une fois l'organisme habitué, la clairvoyance reprend le pas, et l'adage disant que l'amour rend aveugle ne se vérifie plus. Découvrant tout d'un coup que le prince charmant n'est pas plus royal que sympathique, on se rend à l'évidence... Fit de l'amour éternel, changez de fournisseur !
    L'ocytocine n'est pas qu'une hormone liée à l'activité utérine des mammifères, c'est aussi - comme l'expulsion régulière d'éjaculats est bénéfique pour éviter la formation de cancer de la prostate - un moyen de maintenir santé et jeunesse. Autrement dit, baiser est un bon anti-ride en plus de maintenir l'organisme en forme tout en permettant de mettre en application la vieille maxime un esprit saint dans un corps saint (et si en plus vous mangez cinq fruits et légumes différents par jour avec un yaourt Activia votre transit aura la vie éternelle) Inversement, les troubles de l'érection peuvent être symptomatiques de problèmes cardiovasculaires. Toujours est-il que la sexualité épanouie est excellente pour le cœur, d'un point de vue aussi physique que mental. Repensez à toutes ces personnes qui ne font pas leur age. A votre avis, qui ne baise pas ? [...] Bien, maintenant que vous vous êtes fait une idée sur la vie intime et sociale (l'amitié est également un diffuseur d'ocytocine) de vos connaissances, comme de l'état capillaire de nelizpute et de l'épiderme (ou du moins la chose qui lui sert d'épiderme) de notre cher Gunt, la créature pour qui photoshop ne peut rien faire... nous allons pouvoir partager quelques réflexions sur ces liens sociaux en interdépendance avec des substances chimiques ayant une action indéniable sur nos fragiles organismes ne subsistants que grâce à l'action d'Actimel.

    La morale étant (parait-il) au fondement de notre société - cela par un travail acharné d'impositions sanguinaires pour le Salut de l'humanité et l'amour de Dieu - réprouve avec violence le plaisir. Surtout s'il est sexuel. De plus, les dogmes résultants de ces croyances, basés sur une espèce d'idéologie de l'autre monde et de la non-vie, méprisent la chaire, ainsi que la vie en générale (enfin de la logique dans ces monothéismes !) Cet idéal étant tourné avec dévouement sur cette obsession de l'eau-delà fait qu'on en vient à dédier sa vie à sa mort. Qu'est-ce que la mort ? Ce n'est pas le corps. Il apparait clair que si l'amour et le plaisir sont bénéfiques pour le vivant, le culte de la non-vie implique obligatoirement de freiner avec fermeté ces dangereuses déviances de notre mode de vie.
La foi en revient donc à nier l'organisme, dans une grande tradition d'obscurantisme (la mort c'est dark) Faire un culte autour d'une mère n'ayant pris aucun plaisir sexuel à concevoir c'est quand même révélateur... sans compter l'accouplement muni d'un drap troué en visionnant avec insistance une petite statuette en pensant fortement à concevoir sans prendre de plaisir (Rhâââââ !!! Tu la sens ma grosse foi ?) Et dans une névrose maladive de prophètes douteux, leurs infirmités sont devenues vertus. Une pierre deux coups pour ces impuissants de la bite, qui à défaut de pouvoir continuer de pénétrer des enfants peuvent violer leurs consciences. Et les deux pour les prêtres les plus chanceux, qui éviteront en cadeau bonux le surplus nocif de sperme dans l'organisme. De toutes façons j'ai toujours trouvé douteux une religion qui impose de tendre le cul pendant la prière.
    Ainsi, nous savons en notre âme et conscience - et comprenons pourquoi l'église fête si peu son Saint Valentin, dont l'usage est plus de supplanter une autre tradition païenne que de célébrer les fiancés, on connait la chanson - que provoquer la diffusion d'endorphine ailleurs qu'à la messe en chantant des cantiques, que la diffusion de dopamine autrement qu'en répandant la parole de tar... de Dieu, et que diffuser de l'ocytocine ailleurs qu'au catéchisme c'est MAL ! Et qu'il n'y a rien à faire pour combler l'orifice de la sécurité sociale, parce que c'est MAL ! Et puis les hormones précédemment citées agissent comme des drogues, et la drogue c'est MAL !!!
Amis cybernautes, vous devez vous repentir. Car même si pour sauver vos âmes vous devez suivre les idéaux de fanatiques dangereux dont vous réprouvez les actions (comme lyncher des infidèles homosexuels, communistes, satanistes, etc) la vraie vie commence après la mort. Et rejeter la parole de Dieu transmise par ses joyeux pèlerins - sauf les musulmans qui rejettent Jésus Christ comme étant notre sauveur, du fait d'avoir payé pour le pécher originel même si on doit toujours vivre avec pour justifier l'endoctrinement des enfants, ou encore racheter notre dette pour son sacrifice, bref, on n'est pas dans la merde - est prendre le parti de Satan. Et être sataniste, c'est MAL ! Arrêtez de vous branler comme des porcs et dépêchez-vous n'enfler votre prostate (vous rejoindrez la droite de Dieu plus vite) consacrez-vous corps et âme (mais surtout le corps en fait*) aux voies impénétrables du Saigneur, vivez pieusement et dépêchez-vous de mourir (mais pas de suicide, ou alors par attentat : vous gagnerez le statut de martyr et 72 jeunes femmes, ce qu'on sous-entend par vierges, pour vous servir de putes) Et continuez à pourrir la vie des homosexuels qui ne suivent ni les diktats d'allumés despotiques, ni les soit-disantes lois de la nature, qui sont de toutes façons réprouvées par ces nobles dogmes. L'amour est peut-être bon pour la santé, mais pas après la mort.

    Aimez-vous les uns les autres, mais pas trop.






* A défaut repentez-vous au confessionnal pour être pardonné. Pratique pour faire ce qu'on veut et se faire blanchir tous les dimanches. Non ce n'est pas une affaire d'âme mais d'hypocrisie...

Alléluia, les soldes s'achèvent et la collection printemps été 2008 arrive. Les thons rétro et les inspirations qui tiennent plus du recyclage sont naturellement - autrement dit de façon cyclique - au rendez-vous. Les corsets continuent leur great come back, étant le must de la féminité en matière de lingerie et non plus l'accessoire de la gothouffe vulgaire. Merci tout de même à elle de lui avoir autant facilité ce grand retour. Elle peut maintenant se reposer et transmettre ses bracelets à piques à son petit frère emo. La tendance rock est toujours à jour. Et tout le monde sait bien que Les Furieux (nid de pétasses à frange) est un bar rock...

Mais que devient notre pouffe fashion dans tout ça ?

Elle paye toujours son déhanché de gourdasse devant sa glace pour se prendre en photo avec son téléphone qu'elle vient de changer avec ses points, le tout dans sa parure de pétasse soigneusement élaborée.

Elle croit toujours que ses fringues font d'elle quelqu'un de distingué. Dommage qu'avec ça elle se permette d'agir comme une sombre connasse décérébrée.

Elle n'a toujours pas appris l'art et la manière de se tartiner correctement la gueule avec son gloss gluant et ses autres cosmétiques volés à Monoprix.

Elle se prend toujours pour une diva des temps modernes ayant la force et la beauté de la jeunesse avec son acnée débordante de son fond de teint bon marché. Elle se prédestine à devenir la dernière des vieilles peaux ayant autant de profondeur que de beauté extérieure.

Elle s'achète toujours des fringues de merde dernière saison qu'elle devra jeter après trois mois parce qu'avec son petit budget de lolita elle ne peut se payer le luxe (et surtout la qualité) des grands couturiers.

Elle explose toujours son forfait pour parler de mecs insignifiants et de filles qu'elle méprise avec ses clones pendant des heures.

Elle est toujours au régime, et consacrer son énergie à orner et soigner son anatomie lui permet au moins de cacher à la face du monde et à sa conscience sa propre face, car n'oublions pas que la fashion a bien souvent une sale gueule.

Elle râle toujours parce qu'elle vient de se faire voler son lecteur MP3/portable/sac/cerveau dans le RER...

Elle est toujours dite fashion mais est tout de même plus conne qu'autre chose.

Finalement la mode, je ne vois pas pourquoi on en parle chaque année comme un débarquement salvateur de nouveautés, après avoir tenté sauvagement de vider les anciens stocks. Question vestimentaire révolutionnaire, à part l'arrivée de la mini jupe on n'a eu que l'arrivée de l'armée américaine pendant la deuxième guerre mondiale. Ça a changé nos grands-parents des uniformes de la guerre de 14-18...

J'étais bien partie pour vous agrémenter d'un beau rien mais il y a des moments dans l'existence où une vidéo vaut mieux que tous les silences.


Il existe une vidéo en réponse à celle-ci, reste à voir celle qui traite du quotient intellectuel moyen d'une nation (ce qui touche légèrement à l'ethnophobie) et du pourcentage d'abrutis finis dans celle-ci. Morgoth vient d'ailleurs de me parler d'un de ses futurs ex-collègues dansant la Tecktonik sur une table de découpage dès que le patron n'est pas là, à l'image des souris au départ du chat, sauf que celui-ci était bien seul à s'en amuser, tout comme il aime à coller son anus sur les vitres de voiture en mouvement. Je crois qu'on rigolerait bien à faire une étude de ce type en France, pays hautement culturel. Ne m'en voulez pas les patriotes, mais vu les contenus des divers médias que vous avez à disposition, je crois que certaines personnes finiraient par pleurer en voyant ça. Le manque de culture et d'aptitude au raisonnement est navrant dans un pays où l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans. Remarquez qu'on peut comprendre cette hécatombe quand on voit le niveau imposé aux élèves par le ministère de l'éducation nationale. Mention particulière au gouffre de stupidité représenté par l'être ou l'existence du néant rationnel sur internet, et à la piraterie distillée depuis 1408 caractérisée par son amputation du cortex cérébral, sans compter la névrose débordante de Georges*11. Bref, à tous ces déviants du système nerveux. Et je vous conseille vivement de voir le film Idiocracy.


Voilà comment parler de rien.

Merci eXupery